Malgré sa ressemblance avec le précédent qui datait de 1997, le nouveau Mercedes CLK 270 CDI affiche néanmoins un gabarit en hausse (4,64 m en longueur contre 4,56 auparavant). Une façon comme une autre de le différencier un peu plus de la C Coupé conçue sur une base proche. Les porte-à-faux importants, sans nuire à l’élégance du modèle, gomment tout aspect sportif (contrairement à un coupé BMW Série 3). L’étude aérodynamique poussée a permis de gagner quelques points en Cx (0,28), soit le meilleur résultat de la catégorie.
Développé sur la plate-forme de l’actuelle berline C-Klasse, le coupé CLK en conserve toutes les qualités. À commencer par le comportement, irréprochable (on apprécie le contrôle de stabilité (ESP) qui n’intervient pas prématurément), les freins efficaces, avec ABS + EBV et aide au freinage d’urgence BAS, ou la sécurité passive de haut niveau. Certains points sont même mieux traités comme le confort, avec des bruits de roulement mieux filtrés, ou l’équipement de série plus complet, comprenant les quatre vitres électriques, la
climatisation automatique simple (quatre zones à capteur d’ensoleillement en option), l’ordinateur de bord, le volant multifonction, les
jantes alliage, l’ESP, six airbags…
Quelques options, comme les phares au xénon, sont toujours hors de prix. Élégance et Avantgarde disposent de la même dotation, à l’exception d’inserts décoratifs différents. L’habitacle respire la qualité, bien plus que sur l’ancien CLK (au moins à ses débuts en 1997-1998). La position de conduite est devenue parfaite pour tous (même pour les adeptes de l’ultra basse façon BMW), avec en prime un volant au diamètre réduit. L’ambiance intérieure, un brin plus sportive que dans la
C-Klasse mérite également des éloges.
4. Seul point noir : la direction
La direction à crémaillère à assistance constante constitue à notre avis l’unique point noir de ce coupé. Elle manque cruellement de rappel dans certaines circonstances (débraquage à un coin de rue en ville ou en conduite rapide sur route sinueuse). L’unique parade consiste à choisir l’option direction paramétrique (asservie à la vitesse), qui elle, ne souffre d’aucune tare.
5. A retenir
Il n’y a pas encore de miracle à propos du tarif, la note du Mercedes CLK 270 CDI apparaît toujours salée tout comme le modèle essence. Certes un peu plus performant et un peu plus mélodieux, avec son cylindre supplémentaire, que l’excellent Coupé 406 HDi, le Mercedes CLK 270 CDI coûte quand même un tiers de plus. Une paille. Dans cette sphère de prix, on n’attend plus que la réaction de BMW, qui devrait enfin faire fi de ses réticences à placer des chevaux de trait sous des capots jusqu’ici exclusivement réservés à des chevaux de course en proposant bientôt une 330 Cd.
Source: Archives Caradisiac